Le terrain étant en pente, j'ai réalisé des fondations à 0,5 mètres de profondeur avec armature ferraille et béton.
Une ossature parpaing intérieur pour l'habillage pierre, ce qui facilite en partie le travail car la pose parpaing reste assez simple et ne nécessite pas de travailler un plan droit de chaque côté du mur, mais juste la partie extérieure avec la pierre.
Habillage pierre.
Des A/R avec ma voiture et parfois avec une remorque pour ramener les pierres récupérées chez les fermiers, moyennant pour les remercier quelques bouteilles de vins. Bon Troc !. Au préalable, un tri s'imposait. Je choisissais les meilleurs pierres de champ, il me fallait au moins deux faces à peu près correctes. On ne trouve que très rarement une pierre à forme rectangulaire parfaite. Donc un peu de taille avec le marteau, du moment que l'aspect extérieur soit esthétique. Le plus dur a été de trouver des pierres d'angle. Je crois qu'il y a aucune pierre avec un angle idéal et parfait. Mais une fois posé, on ne voit plus l'imperfection. Donc l'imperfection fait la perfection.
Pose charpente
Quelques chevrons récupérés sur de vieilles palettes grand format que j'ai débarrassé de ses clous.
la charpente a été recouverte d'une volige, car j'ai choisi de clouter ces ardoises naturelles.
Pose ardoise.
Une fois le mur pierre terminé et les traverses intérieures posées pour le plancher, la charpente a été montée. 2 pans de toiture différents et 4 angles. Pour une première, pour la pose ardoises, je n'ai pas commencé par le plus simple.
J'ai travaillé le pan du bas avec une pose arêtier 4 biaises et le pan du haut en 2 biaises.
Quelques liens sur la pose et travail de l'ardoise
https://www.youtube.com/watch?v=RxKe3VGL3Ig&feature=youtu.be
Le demi biais : inclinaison entre 60° et 74°Arêtière avec contre-approche et demie arêtière avec contre-approche. Tracés effectués à l’aide du compas. La demie est égale à la moitié de la base et de la tête de l’arêtière + 1 cm .
1er RANG
2ème RANG
Exemple traçage arêtière 4 biaises pour une inclinaison de pente peu importante, inférieur à 45°. Arêtière + contre-arêtière + approche + contre-approche.
La fixation des arêtières est très importante de part leur exposition. Pour l'arêtière, j'ai mis une bande adhésive bitumeuse/alu et cela successivement à chaque fois qu'une arêtière était posée, le but étant d'assurer l'étanchéité.
Pour ma part, une fois que l'on a compris comment effectuer le tracé pour les arêtiers 4 biaises, cela reste assez simple de répéter cette découpe en série. Le plus dur, à mon avis, est le travail d'angle pour les arêtiers. Sur mon nichoir, il y a des écartements de l'arêtier, un manque de précision. Quand vous cloutez l'ardoise, celle-ci se déplace inévitablement. Il faut parfois enlever l'ardoise, voir la casser pour réparer l'erreur. Normalement il faut superposer une fois sur deux les ardoises de chaque côté pour éviter l'écartement et parfaire l'étanchéité.
Mais pour une toute première toiture ardoise, soyons indulgent. Pour une habitation, il en aurait été différent. L'étanchéité prime.
Après 1 an d'existence, l'hirondellier est toujours étanche et aucun point de passage d'eau est à déclarer. Donc le travail semble correcte dans l'ensemble. Le haut du toit a été recouvert d'un chapeau que j'ai travaillé à l'aide d'une plaque métal plaqué zinc trouvée sur le bon coin.
Sculptures réalisées pour l'hirondellier